La revue de presse du 30 septembre 2010

« L’UDPS a été flouée », si l’on se fie à L’Avenir, qui l’insinue en manchette, à propos de « candidatures de l’opposition à la CENI. Contrairement aux attentes, Félix Tshisekedi a été rejeté. Les illusions des candidats de l’opposition extra-parlementaires sont terminées ». Le quotidien conclut en ce que « l’opposition extra-parlementaire », dans son ensemble, « est abandonnée à elle-même ». Uhuru choisit, lui, d’aborder une question politique en dimension passionnelle, puisqu’il s’agit du « président angolais qui nie être père d’un Congolaise de quarante-six ans ». José Eduardo Dos Santos « est revenu, ainsi, sur son séjour en RDC », que retrace le journal, « entre 1961 et 1963, quand l’Angola était sous colonisation portugaise », période durant laquelle l’actuel chef de l’Etat angolais « n’avait aucune maîtresse, ni congolaise, ni congolaise ni d’aucune nationalité. Il ne pensait pas à avoir une petite amie, ni aux enfants, ni au mariage. Dos Santos avait d’autres préoccupations ». Revenons aux questions strictement nationales, avec l’ONG Médecins sans frontières qui s’apitoie, dans La Référence Plus, sur le sort de « la RDC, qui sera parmi les premières victimes du désengagement des bailleurs du Fonds mondial VIH/SIDA ». La consoeur annonce que « la conférence sur la reconstruction de ces ressources, du 04 au 05 octobre prochain à New York, constituera une opportunité offerte à MSF de relancer l’appel aux bailleurs ». On ne meurt pas seulement du SIDA, tel que le démontre L’Objectif, dans une enquête sur le «revers de la modernisation de la route Nationale numéro 1. Plus de cinq cents douze accidents ont causé la mort de cent quatre-vingt-huit personnes pendant les hui premiers mois de l’année en cours, sur le tronçon Kinshasa-Matadi ». L’hebdomadaire impute « la cause » de ces hécatombes aux « chauffeurs, qui roulent sous l’effet de la fatigue, de l’alcool ou de la drogue ». Ces aspects de stupéfiants et autres dopages ont, parfois, cours en sports, domaine dans lequel l’entraineur des Léopards a réservé sa réplique, dans Le Potentiel, à la « FECOFA », au sujet de sa sélection des joueurs contre retenus pour le prochain match contre les Lions Indomptables du Cameroun. « Finalement beaucoup de gens veulent émettre leur point de vue sur l’équipe. Je n’ai jamais vue ça de ma vie, ni en Côte d’Ivoire, ni en Guinée ». « Ici », se déchaine Robert Nouzaret, «c’est tout le monde qui discute des choix, tout le monde veut faire venir son joueur. Il faut finalement mettre quinze sélectionneurs. Car, un seul ne suffit pas ». Baron NKOY