Revue de presse Kinoise du 13 août 2010

Publié le par Royal

Il y a eu «plus de cinquante-huit morts », dans l’accident du « camion » que relate L’Observateur, un véhicule qui « est tombé dans le lac Tanganyika ».

« Le camion reliait », précise le journal, « la localité d’Uvira à celle de Baraka, dans le Sud-Kivu ». 

Un autre drame, sans doute latent celui-là, est celui du « regard sur le passé » que jette Le Phare, et qui « indique que les richesses tirées par les sociétés nationales, d’économie mixte ou les firmes privées représentant des multinationales, n’ont pas apporté au peuple congolais le bonheur tant rêvé ».

Le confrère cite, notamment, « la Gécamines, la Miba, l’Okimo, Sengamines, Perenco, Sodimco et Sominki qui ont fait rêver des millions de Congolais avant que ce rêve ne se mue en cauchemar ».

Le Potentiel a choisi, pour sa part, de stigmatiser « le vagabondage de certains chefs coutumiers dans la ville de Kinshasa ».

« A longueur des journées », observe le quotidien, « ils sillonnent les trottoirs sans qu’on sache exactement d’où ils viennent et ce qu’ils cherchent ».

Quelqu’un d’autre qui fait parler de lui, c’est « Robert Nouzaret », à qui se réfère Africa News, « le nouveau coach » des Léopards, qui « menace de se casser s’il n’est pas payé ».

« D’ores et déjà », prévient l’hebdomadaire, « le Français se montre très exigeant, surtout dans la nomination d’une personne exclusivement chargée de la sélection ».

En littérature, L’Avenir loue l’exploit de « Marcel Mayoyo, journaliste de son état, avec son œuvre intitulée « une journée de malheur », qui a été sacré grand gagnant du prix littéraire Mark Twain, pour l’édition 2010 ».

« Cette histoire coïncide », explique le confrère, « à tout bout de champ avec la tragédie de Sange. Mais, ce confrère de Radio Okapi l’a publiée un mois avant » l’incendie meurtrière du Sud-Kivu.

Enfin, rappelle Demain le Congo, « il y a trois ans mourrait Madilu Système. Le musicien s’était confirmé très tôt dans cet art d’Orphée, après une carrière artistique brillante qui a marqué son temps, avec des tubes succulents et à sensation comme Magali, Mamu ou Ya Jean ».

« Cela confirme une fois de plus », conclut l’hebdomadaire, l’adage selon lequel «les artistes ne meurent jamais. Ils demeurent immortalisés pour toujours, à travers leurs œuvres ».         

Baron NKOY

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